Lorsque minuit a sonné
Je regardais le ciel étoilé
Étendue sur le sable d’une plage
Écoutant les vagues s’échouer sur le rivage
 
Mon regard perdu vers le firmament
Je savourais ce doux moment
Je regardais les étoiles scintillées
Mon regard perdu dans mes pensées
 
Admirer la lune qui illuminait le soir
Qui me remplie le cœur d’espoir
Rien au monde n’était plus merveilleux
Que le calme de cette nuit bleue
 
J’ai entendu des pas qui s’approchaient de moi
Mais je me retenais, je ne me retournais pas
J’écoutais le sable bruisser sous ses pieds
Et je le sentais tout doucement s’approcher
 
Tranquillement, il est venu s’étendre à mes côtés
Entre nous, aucun mot n’a été échangé
Le silence de la nuit n’a pas été perturbé
Seulement nos deux respirations saccadées
 
Il n’osa pas me regarder, il fixa le ciel
Je l’observais en silence, du coin de l’œil
La lune éclairait faiblement son visage
Cette nuit, sa présence, c’était un joli présage
 
La nuit rapidement se rafraîchit
Tout contre lui, je me blottis
Et doucement, j’ai fermé les yeux
Sentir sa chaleur, c’était si merveilleux
 
Je ne voulais pas que la nuit s’achève
Je voulais dormir sur cette grève
C’était le début d’une histoire
Je voulais me nourrir de cet espoir
 
Shiloh 2006
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